Mansour Faye a continué ses caravanes, hier, à travers les artères de la vieille ville, notamment à Bango avec une forte mobilisation des militants. D’emblée, il a révélé qu’il accorde beaucoup d’importance à ce terroir qui, dit-il, était dans un passé lointain les champs de son grand-père. Après avoir lancé les travaux d’un marché moderne achevé à 70%, il annonce d’autres infrastructures d’envergure. A l’en croire, 2023 sera l’année de l’exploitation du pétrole et du gaz et, à cet effet, Saint-Louis doit être doté d’infrastructures à l’ère de ces ressources naturelles.
Dépasser la barre des 65%
«Je suis persuadé qu’on va gagner les élections à 55 voire 60%, mais je veux qu’on dépasse la barre des 65%. C’est possible. Car nous n’avons pas d’adversaire», ajoute Mansour Faye qui n’a pas manqué de descendre en flammes son principal challenger Mary Teuw Niane qu’il s’est gardé, tout de même de citer. Celui-ci, dit-il, fait montre de propos déplacés dans ses différentes sorties.
Un tapis de prière, un chapelet, une bouilloire… pour la retraite politique de Braya
«Je ne suis pas comme ce grand-frère qui devait être un proche parent, mais qui se comporte autrement. Moi, par contre, je ne raconte pas de ragots et je ne verse pas dans le discours violent. Vous savez lorsque votre âge avoisine les 70 ans, vous devez prendre votre retraite politique», raille le beau-frère du Président.
Toutefois, il a décidé de l’envoyer à la retraite au soir du 23 janvier prochain. «A cette occasion, je vais lui donner un cadeau. Je vais lui acheter un tapis de prière, un chapelet et un (satala) récipient pour faire ses ablutions ; en plus d’une tondeuse pour qu’il se coiffe la tête. Pour couronner le tout, je compte lui donner un billet pour qu’il puisse aller à La Mecque afin d’expier ses péchés», ajoute le maire de Saint-Louis.
